Le monde de la musique ne se contente pas de battre la mesure, il fait aussi vibrer le portefeuille.Â
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RĂ©cemment, un grand coup de tonnerre a retenti dans l'industrie musicale : Sony Music a rachetĂ© le catalogue musical de Queen đČ
Oui, vous avez bien lu, le lĂ©gendaire groupe de rock britannique qui nous a offert des hymnes immortels comme "Bohemian Rhapsody" et "We Will Rock You".Â
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Mais pourquoi les labels de musique investissent-ils des sommes colossales pour acquĂ©rir ces trĂ©sors sonores ?Â
Plongeons dans ce business fascinant !Â
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Les catalogues musicaux sont devenus des mines dâor.
Lorsqu'un label de musique comme Sony Music met la main sur des classiques intemporels, il ne s'agit pas seulement de possĂ©der de la bonne musique.Â
Il s'agit de sĂ©curiser des revenus stables provenant de diverses sources : streaming, licences pour les films et publicitĂ©s, et rééditions.Â
Pour Queen, cela signifie que chaque écoute de "Another One Bites the Dust" sur Spotify, chaque utilisation de "Don't Stop Me Now" dans une publicité, rapporte directement à Sony.
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Les derniĂšres annĂ©es ont vu une explosion des achats de catalogues musicaux. Avec le streaming qui domine l'industrie musicale, les labels cherchent Ă capitaliser sur les Ă©coutes rĂ©pĂ©tĂ©es des classiques.Â
Les artistes et leurs hĂ©ritiers, de leur cĂŽtĂ©, profitent de cette manne pour monĂ©tiser des Ćuvres créées il y a des dĂ©cennies, parfois pour diversifier leur patrimoine ou financer de nouveaux projets crĂ©atifs.
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Le rachat du catalogue de Queen par Sony Music est un coup de maĂźtre.
Queen reste l'un des groupes les plus Ă©coutĂ©s au monde, des jeunes fans dĂ©couvrant leurs tubes via les plateformes de streaming aux anciens fans redĂ©couvrant leurs albums vinyles.Â
Pour Sony, c'est une acquisition stratégique qui promet des revenus en or massif, année aprÚs année.
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Cette tendance n'est pas sans rappeler le combat bien mĂ©diatisĂ© de Taylor Swift pour racheter ses propres musiques.Â
Swift a menĂ© une vĂ©ritable croisade pour regagner le contrĂŽle de ses masters, prouvant que mĂȘme les artistes contemporains doivent se battre pour leurs crĂ©ations.Â
En rĂ©enregistrant ses anciens albums, elle a non seulement repris le pouvoir sur son Ćuvre, mais a aussi mis en lumiĂšre l'importance des droits d'artiste dans une industrie souvent dominĂ©e par les intĂ©rĂȘts financiers des labels.
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Au-delĂ des chiffres et des transactions, le business de la musique est avant tout celui des Ă©motions.Â
Les chansons de Queen et de Taylor Swift ne sont pas que des morceaux de musique, elles sont des fragments de vie, des souvenirs partagĂ©s. C'est cette connexion Ă©motionnelle qui rend le rachat de catalogues si prĂ©cieux.Â
Chaque note jouĂ©e, chaque refrain chantĂ© continue de rĂ©sonner Ă travers les gĂ©nĂ©rations, prouvant que dans le business de la musique, ce sont les Ă©motions qui rapportent gros.đž
Alors, la prochaine fois que vous entendrez "We Are the Champions" ou "Love Story", souvenez-vous que derriĂšre ces harmonies, il y a une industrie en pleine Ă©bullition, oĂč les mĂ©lodies dâhier et dâaujourdâhui continuent de façonner le business de demain. đ¶
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